1. |
Toujours Pareil
05:21
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Passe le vent, se remplit du temps, et siffle aux oreilles.
Pour qui ce baisers ? Pour qui ?
Des mots d'amour, toujours pareil!
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2. |
Soldier
03:49
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Au prime abord, au bord des routes,
Où se bousculent nos corps,
Dans ces lieux en déroute;
On s'aime puis on se gêne.
Pleur ma plume,
J'hume tes saveurs,
Tes anciennes ferveurs.
...
Illusions que se blessent et se trainent
et torturent à leur tour
D'autres coeurs qu'on délaisse..
This one, Soldier, this one could get ugy!
This one, Soldier, this one could get dirty!
Soldats de l'amour repartent en campagne
Pour des mois de Cocagne, et puis gardent leur humour!
Oh oui pour garder leur humour, pour rêver à d'autres glamours !
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3. |
Etonnez-moi
03:45
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....
Oui je veux être cet eau pure
M'infiltrer plus que la mer
Puiser la force au plus profond de cette terre;
Et aux quatres coins
Comme un aventurier du sable et des pyramides,
Pharaon d'un jour pour une vie,
Croire encore que tout est fini !
ETONNEZ MOI ET DONNEZ MOI ENCORE !
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4. |
Ah Pénélope
03:09
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Ah Pénélope! A la place du cerveau
Des gyrophares, des catadioptres!
Des catadioptres qui captent le beau
Qui captent et qui rendent sans jamais se méprendre
Qui captent le Beau !
Ah Pénélope! Laisses moi te dire sue je suffoque
C'est fou l'effet que tu provoques...
Sur ma peau qui capte et qui développe
Des images de Pénélope!
Ah Pénélope! A la place du cerveau,
Des gyrophares, des catadioptres!
Ah Pénélope! Tes yeux font dans l'eau
Des ronds et des anneaux.
A contre courant, j'écrivais un roman
Sur la couleur de tes sous-vêtements!
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5. |
Changez l'eau
03:29
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...
Et pansez nos têtes, nos têtes à penser,
Car tous les maux qu'on nous oblige
Nourrissent la hantise de mourir,
Nous empêchent de jouir,
Nous poussent à s'accroupir,
A en finir!
Changez l'eau ou craignez le fléau...
Ce sera pour demain !!
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6. |
Je reviendrai
03:56
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A la présence perturbée de mes yeux consignés,
Dans les quatre coins de ta boite aux lettres,
Me rappelle combien, combien j’ai pu être bête !
La présence fantomatique des veaux que j’élève
Au fond du garage à vélos,
Me rappelle combien tu tiques
Sur mes chargeurs de rires automatiques.
Goldorak n’a qu’à bien se tenir,
Je reviendrais pour le faire fuir ;
Je reviendrais pour le faire fuir ;
Je reviendrais ! ......
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7. |
Edwige
03:27
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Edwige, Edwige,
Ton bleu regard se fige,
Sur ton roman photo sur ta statue de sel.
Argentique ;
Nostalgie tragique.
Edwige, Edwige,
Comme un aveu au bord de tes yeux
Dont le bonheur se pare
Et qui t’oublie, qui t’égare.
Edwige, Edwige,
Se fige, se fige.
Edwige, Edwige,
Sourit, sourit…
Edwige, Edwige,
Les beaux yeux qu’elle s’est donnée,
Qui croient, qui colorent, qui bénissent.
Tout ce qu’elle voit, tout ce qui se hisse.
Edwige, Edwige,
Se fige, se fige.
Edwige, Edwige,
Sourit, sourit…
Edwige, Edwige,
Les beaux yeux qu’elle s’est donnée,
Et tout ce qu’elle dit, et tout ce qu’elle fait :
Edwige vit.
Edwige vit…
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8. |
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J'ai la maladie de la fainéantise
Déclarée lutte nationale par la sécu
Pour sortir du système tous ces exclus !
J’ai la maladie de la fainéantise
celle qui nous pousse à l’in-activité
Manger pour vivre ou Vivre pour manger?
J’ai la maladie du mot travail
celui qui m’oblige à ne pas livrer bataille
Non l’activité ne me fais pas peur
celle que je choisis, celle qui m'épanouit
J’ai la maladie de la fainéantise
celle qui nous pousse à la satiété
Manger pour vivre ou Vivre pour manger?
J’ai la maladie du rythme tertiaire
Métro - Boulot - Dodo
Trop de rimes en O
Oui je veux prendre de la hauteur !
Me sortir les pieds de mon trotteur !
J’ai la maladie de la fainéantise
celle qui nous pousse à rester couchés
Manger pour vivre ou Vivre pour manger?
J'ai la maladie de l'activité
Celle qui a droit à une promotion à outrance
Dans nos réseaux, Partout en France
Et là je suis toujours derrière ma tondeuse
et je me demande d’où me viennent
ces divagations paresseuses!
Serait ce le mépris des Hautes de ces bois ?
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9. |
Au Bal
02:43
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Au bal des faux-culs,
y'a de sacrés danseurs!
Et tous autour virevoltent, bras dessus bras dessous,
Des pétales mous, sur des champs de peurs,
Le pollen dans une lumière un peu floue.
Au bal des faux Q !
Au bal des fourbes et des faibles
S'agenouillent les noceurs,
L’œil torve et le pas mal assuré.
Et moi je suis perdu
Et parfois je prend peur.
Au bal des noceurs !
Au bal des chorégraphes
L'on soigne son épitaphe
A tour de bras, entre deux signes de croix
La mauvaise foi signe ses autographes.
Au bal des graphes !
Au bal des faux-culs vous dis-je,
L'on y danse tous en rond !
On y découvre des amitiés flétries
Et leurs dates de péremption.
Au bal des faux Q ! Au bal des faux Q !
Au bal des masques ratés,
Les sourires gauches sont plein de rancœur.
Un pas de côté, les autres chassés,
S'ouvrent alors pour moi des corolles de heurs.
Aux heures nouvelles, soulagée d'un poids,
Mon âme meurtrie se demande pourquoi.
Au bal des faux Q ! Au bal des faux Q !
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10. |
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Les ferrailleurs du désert remettent sur Sysiphe
Leur travail solitaire.
Coulent sur leur dos la sueur et le plomb,
Le cuir lourd comme des songes,
Sur le soleil pervers.
Ne pas tomber, ne pas tomber.
Les ferrailleurs du désert traînent leur haine
Leurs yeux de métal et sans pitié,
Dans les banlieues de l’humanité…
Ils ont du mal à croire,
Croire que l’humanité est si banale ;
Le sable coupe les ailes,
Ne pas oublier d’aimer le soleil.
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11. |
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Nous qui resterons sur terre, Nous n'aurons
Pas d'autres complaintes Que celles, amères,
Qui crient des au revoir Comme des miroirs retournés.
Aux millions de disparitions non élucidées
Nous demanderons justice pour tous ces vides,
Laissés profonds comme des cratères.
Oui, nous qui retournons boire le suc des Mères,
Pour éteindre les flammes d'un au-delà sévère,
Nous n'aurons pas d'autre choix que d'aimer notre vie.
Nous serons en cela les plus grands Cela aussi!
A nous-mêmes, Pour nous-mêmes, En nous-mêmes, Le paradis est ici.
Aux morts et Aux vivants, à tous ceux que l'on aime
A tous ceux qui s'ennuient... Le paradis vous dis-je est ici.
Oh non nous ne prendrons pas de gant,
Ni avec la mort ni avec le vacant
Il n'y aura pas d'autre soleil Que celui
Qui se lève de notre côté.
N'y aura pas de passe-passe, Pas de passes, pas de passé
Pas de lèvres qui n'aient été aimées
Pas de mot de passe, pas d'impasses, pas de regrets,
Pas de regards qui n'aient été enivrés
Pour la beauté, pour la vie. Que la liste de ce qui est déjà pris.
Pas de mot de passe, pas d'impasses, pas de regrets
Pas de lèvres qui n'aient été aimées !
Nous irons courir sur la fente des murs,
Danser sur les chants des augures et leur cracher mille fois aux nez.
Nous coucherons sur des lits de mousse,
Pour y laisser jaillir des larmes colorées
Que nous n’essuierons pas de peur de les oublier à jamais.
Nous irons mouiller dans les criques de terres inconnues,
Y Acclamer les oiseaux au printemps,
Y écouter les herbes sèches en été.
Nous filtrerons l'eau et le sel, Le vrai de la faute, L'ivraie de la faux.
De notre vie, nous ferons ce que toujours nous avons souhaité.
Et ça...ça sera nouveau!
Nous qui resterons sur terre
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12. |
Ma vie imaginaire
02:34
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Une seule fleur pour elle, une seule,
Retenir son parfum...
Je chante et je cherche, en haut de ma chair
Ma chère et tendre amie
Est-ce toi qui vibre là, Quand je pense?
Parfumer ma vie imaginaire
Je te sens, je t'encense je t'espère
A panser mes blessures
Tes doigts sont loin à ma mémoire
Rien ni personne n'a su m'éclairer dans le noir
Des sons, une musique qui enivre,
Des ambiances où j'erre de belles atmosphères.
Songes tu à te rapprocher ? Quels sont tes projets?
Parfumer ma vie imaginaire
Je te sens, cette essence je l'espère
Dans ces baisers que tu m'as donné, affolé
Au feu les pensées, à vif mon cœur est.
Non, je ne suis pas fou,
Mais regardes je suis à tes genoux...
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THOMAS BEY Bayonne, France
1990: rencontre avec le parolier J.E Exbrayat
1997: premier enregistrement et groupe sur Nantes "Tom Baskervile"
2017: renaissance avec 'Thomas Bey' et lancement du projet de l'album
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